Tonnerres,voix, éclairs, séisme [Ap. 8:3-6]

 

Parfum & Prières : Tonnerres, voix, éclairs, séisme


Le livre de l'Apocalypse est intemporel: il s'adresse à chacun, dans sa situation présente, et exhorte chaque lecteur à choisir le chemin qui mène à la Nouvelle Jérusalem. Les symboles du livre de l'Apocalypse représentent avant tout des états intérieurs de l'âme humaine, états qui, de par le comportement humain, déteignent sur la société et, au bout du compte, font l'Histoire.




APOCALYPSE 
Étude complète du livre de l'Apocalypse selon Jean



Les 7 anges
de l'Apocalypse

Le parfum et les prières
Tonnerres - Voix - Éclairs - Séisme



Analyse du texte : Apocalypse 8:3-6



Lisons le texte :

Apocalypse 8 : 3-6
"[...] 3. Et un autre ange vint et se plaça sur l'autel avec un encensoir d'or, et il lui fut donné de multiples parfums qu'il devait donner avec les prières de tous les saints sur l'autel d'or qui est en face du trône. 4. Et la fumée des parfums monta hors de la main de l'ange, avec les prières des saints, en face de Dieu. 5. Et l'ange prit l'encensoir, et le remplit du feu de l'autel et le jeta sur la terre. Et il y eut des tonnerres, et des voix, et des éclairs, et un séisme. 6. Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner."
...

🔑 Clé de compréhension :


[...] Et Un autre ange vint : Jésus, l'Ange de l'Éternel de l'Ancien Testament (Ancienne Alliance).
Le Fils est présent dès le début : 
Dans le Principe (*), Elohim cré : (Elohim est un pluriel - Père / Fils / Esprit) "Faisons l'homme à notre image" 
L'Arbre de Vie (= Christ - voir plus loin) 
Le buisson ardent (voir plus loin) 

(*) Le principe = Christ

etc.
...

[...] un autre ange Vint : un autre ange = Christ. Christ est présent. Christ vient à tout instant (parousie *) : à nous de Le voir (yeux spirituels) et de L’accueillir (cœur régénéré)!
(*) Parousie = présence : "[...] Et voici, moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation du temps." Matthieu 28:20
Étant prêts grâce aux avertissements des 7 trompettes (étude précédente), nous pouvons donner à Dieu le culte qui Lui est dû : 
première partie du culte (ou première forme du culte) : offrande de parfum, fruit de lèvres qui prononcent son Nom. "[...] Ton Nom est comme un parfum répandu." (Cantique des Cantiques 1:3). Et quand nos prières sont enveloppées de son Nom (*), elles montent. 
seconde partie du culte (ou seconde forme du culte) : la Cène, ici l'autel des holocaustes, Jésus tout entier détruit pour nous. Lorsque nous revêtons Christ, nous revêtons aussi cette destruction, celle de notre vieil homme. 
(*) en son Nom "Jésus-Christ [Yeshoua Ha Mashiah] : "[...] et, quoi que vous demandiez EN MON NOM, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose EN MON NOM, je le ferai..." Jean 14 : 13-14

[...] et (l'ange) se plaça sur l'autel avec un Encensoir d'or : L'encens est le sang du cèdre (*). Cèdre : Symbole d'élévation divine. Or = valeur suprême. 

(*) le mot employé en grec pour encens et encensoir contient le mot "Liban", pays des cèdres". 
"[...] Les justes croissent comme le palmier, ils s'élèvent comme le cèdre du Liban. " Psaume 92:12

[...] Et la fumée des parfums monta hors de la main de l'ange : le fait que la fumée monte, montre que Dieu agrée ces prières et le sacrifice de la Croix.
Christ est montré sous différentes formes dans l'Ancien Testament, particulièrement en rapport avec les arbres, le bois - exemples : l'Arbre de Vie, le Buisson Ardent, l'Echelle de Jacob...
Chacune de ces représentations de Christ est en bois, le bois de la Croix : 

 L'arbre de vie (du jardin d'Éden) :

Christ est l'Arbre de Vie (litt. le Bois de Vie) du jardin d'Eden, car Il EST la Vie. "[...] Je Suis le chemin, la Vérité, et la Vie." Jean 14:6

Le buisson ardent (révélé à Moïse) 

Christ est le Buisson Ardent (qui brûle sans jamais se consumer), car, Son Cœur brûle pour nous, sans jamais diminuer en ferveur, et cet Amour annonce que Dieu va prononcer des paroles qui mèneront au salut (les commandements, qui sont le pédagogue qui mène à la grâce) - et le feu de l'étang de soufre ne peut l'atteindre, car il est d'une autre nature.

 L'échelle de Jacob (vue en songe) : 

Christ est l'Échelle de Jacob (pont entre ciel et terre), car Il est le médiateur entre l'Homme et Dieu, et nous met en relation avec le Père, ayant par Son sacrifice déchiré le voile de la séparation.

"[...] Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent," Matthieu 27:51



[...] qu'il (l'ange) devait donner avec les prières des Saints : Littéralement "Saint = mis à part" (*), rachetés. Tous nous sommes saints, si nous sommes en Christ.
(*) Mis à part, par, et pour Dieu. 

[...] V. 4 Et la fumée des parfums monta [...] V. 5 Et l'ange prit l'encensoir, et le remplit du feu de l'autel et le jeta sur la terre.
Aux versets 4 & 5 : il y a deux mouvements : monta (culte) et jeta (jugement, qui pourra mener à la métanoia [retournement de la pensée] s'il y a entente = compréhension et écoute = obéissance).

 Voir  la signification de : 📄 métanoia >>


[...] Et l'ange prit l'encensoir, et le remplit du Feu de l'autel et le Jeta sur la terre : Feu jeté = jugement/tri (tri en nous et tri entre nous).


[...] Et il y eut des Tonnerres : le tonnerre est un feu lointain qui vient du ciel et montre l'antagonisme (*) entre le ciel et la terre.

(*) Antagonisme : État d'opposition de deux forces, de deux principes. (ici : opposition entre Esprit "ciel" et chair "terre") 

[...] et des Voix et des Éclairs, et un Séisme Nous comprenons/entendons alors (voix), et nos yeux s'ouvrent, la lumière se fait en nous (éclairs), et le Seigneur Vivant peut alors rencontrer le pécheur : rencontre de deux blocs, séisme (notre ancien système de valeurs et de normes s'effondre).
Les choses sont dans cet ordre : jugement, témoignage, lumière, metanoia, car elles sont vues de la terre - en 4:5, l'ordre est inversé, car vu du ciel : Dieu (Lumière des hommes), prophètes (témoignage), jugement.
Le jugement dont il est question ici est celui qui mène à la prise de conscience de notre état d'hommes séparés de l'amour du Père - cette prise de conscience mène soit à un retour sur nous-mêmes (metanoia), soit à un refus de voir, qui est équivalent à un jugement que nous attirons sur nous. 
Accepter de se voir tel qu'on est, accepter le remède de Christ (son sang purificateur) mène au salut (santé : corps - âme - esprit) par l'acceptation de notre jugement déjà effectué à la Croix.
Refuser de voir la réalité équivaut à refuser ce cadeau, et à rester dans le jugement (c'est donc nous-mêmes qui nous condamnons).
...



La paix soit avec vous




W.K.P
ÉTUDES BIBLIQUES

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